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Né en 1956 à Montauban.
D’abord peintre en lettres de formation (un métier disparu qui consistait à réaliser fresques et écritures sur les devantures de boutiques), Olivier Daunat a commencé à peindre à l’huile. Il dût rapidement abandonner car la peinture provoquait chez lui de sérieuses allergies.
En parallèle de son métier d’aide-soignant, il démarre alors, un intense travail au crayon couchant sur papier son obsession et sa fascination pour la ville et sa complexité. Sur de grands formats, il compose des univers urbains très denses faits de machines réelles et imaginaires, de zones industrielles saturées, de gares ferroviaires immenses, de no man’s land et de terrains vagues au cœur de mégalopoles. « J’aime quand c’est dense, saturé. J’ai envie que cela fasse presque du bruit » dit-il. Dans ces univers carcéraux, faits de barrages, de zones de contrôle et de barrières, l’artiste semble trouver une forme d’apaisement.
Inspiré autant par la peinture italienne des années 30 que par des images d’archives de barrages, cimetières, voies ferrées et chantiers divers, Olivier Daunat travaille à partir de croquis et de plans, tout en prenant des libertés avec les perspectives et en s’amusant avec les échelles. Il use son crayon des heures durant, sans jamais gommer ni recommencer.
Son travail a été présenté au Musée de la création franche à Bègles et dans diverses galeries
En 2019, il expose au Musée des Arts Buissonniers qui lui consacre une exposition monographique.
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