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Paul Amar est né à Alger en 1919 et mort à Paris en 2017,
il arrive en France pour fuir la guerre d'Algérie en 1962.
Ancien coiffeur et chauffeur de taxi, il fait surgir ses visions et exprime son talent créatif dans son appartement d’un HLM parisien. Obsédé par la création d'œuvres grandiloquentes largement inspirées d'influences aussi diverses que le baroque, la religion ou l'art africain, il mélange ces courants artistiques en créant des tableaux grandioses faits de coquillages les plus divers (huîtres, coraux, bigorneaux, moules...) qu'il meule, cisèle et ajoure dans l’une des chambres de sa demeure qui fait office d’atelier, pour ensuite les peindre à l'acrylique ou au vernis à ongle aux teintes irréelles, pour en faire des fresques parfois si immenses qu'il ne peut plus les sortir de la pièce où il les a créés.
Cette activité s’apparente à un travail de bénédictin ou à celui d’un moine enlumineur. Ne se considérant pas comme un "grand artiste" mais comme un "bon ouvrier", Paul Amar est pourtant habité par son œuvre grandiose. Se levant la nuit pour noter ses idées qu'il a vues en rêve, il passe des mois sur chacune de ses créations.
Son travail est présent dans de grandes collections d'Art Brut, au Musée de Lausanne, à la Fabuloserie, au LAM, dans la collection Treger Saint Silvestre, au Musée des Arts Buissonniers, ... |